Pages et sous-menus

vendredi 29 mars 2013

Huayna Potosi 6088 m


Huayna Potosi 6088 m

Toujours à La Paz, on a retrouvé Laure, notre "Navipote". Une toulousaine rencontrée sur le Navimag au Chili. Avec elle, on se lance dans une drôle d’expédition : Monter sur le Huayna Potosi, dont le sommet est à 6088m ! Il n’en faut pas plus pas moins pour "faire un 6000", et cette montagne est très facile d’accès, pas besoin d’escalader. De plus le départ se fait à 4700m, ce qui ne nous laisse pas beaucoup à monter.

En plus, chance, le paquet de France est arrivé ! Pour nos en-cas on a donc au menu du morbier, du gruyère, du sauciflard et du jambon ! Autant vous dire qu’on s’est régalés ! Merci !
  


On monte donc en voiture à 4700m d’altitude, au "campo base". Apres manger on part pour une petite balade sur un glacier, pour s’entraîner à maîtriser nos crampons et piolets. 




Ensuite tout s’enchaîne  à 17h on mange, à 18h briefing, à 19h on est couchés. On est des hommes modernes ! Mais surtout on a le réveil qui est programmé pour sonner à minuit… 
On n’aura pas beaucoup dormi… trop tôt, trop mal à la tête à cause de l’altitude, et on a bu et mâché trop de feuilles de coca, utile pour lutter contre l'altitude mais aussi contre le sommeil...
Du coup au réveil, pendant quelques secondes on se demande "Mais est ce qu’on a vraiment envie d’en chier ?..." 

Encordés, crampons aux pieds, et il 1h30 du mat' quand on allume nos frontales pour faire nos premiers pas sur la neige… 
On fait deux groupes, Laure et Sebby sont attachés à Felix, et nous 2 derrière Andres.
On part doucement, on n’a plus mal à la tête, on fait quelques pauses mais on ne peut pas s’arrêter trop longtemps car ça caille un max ! 
Apres environ 2h de marche, petit passage d’escalade. Ça épuise. Mais on continue, encore et encore, de plus en plus doucement. On voit dans la nuit les lumières des frontales des randonneurs partis avant nous. Le chemin  parait encore très long. On voit aussi les lumières de La Paz, puis enfin notre guide nous dit qu’on est maintenant à plus de 6000m.
Il reste une petite demi-heure pour atteindre le sommet, mais le chemin est maintenant tracé sur une crête étroite, pas plus de 40-50cm de large. Encore une fois la brume et la nuit nous empêche de trop voir les précipices de chaque côté.


Un peu déçus puisque plein de nuages, on imagine comme on peut la vue sur le lac Titicaca !
C’est super d’avoir réussi mais maintenant il faut descendre, repasser par la crête étroite… Cette fois c’est Aurélien qui passe le premier, bah oui le guide il faut qu’il soit derrière s’il veut nous rattraper si on tombe…
On croise Felix et Sebby qui sont bientôt arrivés, Laure, elle, s’est arrêtée avant, mais elle a quand même été à plus de 6000m. Il ne restait pas beaucoup !
La descente est épuisante, on marche au radar. Heureusement le paysage, de jour, est magnifique. 
On arrive enfin au refuge vers 9h du mat’ où là on a le droit à une soupe, mais pas le droit de dormir car il parait qu’on ne repartira plus sinon. On remet donc les gros sac-à-dos et on descend lentement jusqu’au campo base…. Enfin fini de marcher…

Tout le monde pionce dans la voiture qui nous ramène à La Paz. A 3h de l’aprèm, on re-sieste jusqu’à plus soif.

Et voilà, on s’en sort avec la joie d’avoir réussi ce 6000m, un t-shirt gratuit du genre "Yes I climbed it" et un bon rhume !

On est ravis !





 



mercredi 27 mars 2013

La ruta de la muerte



Plus haute capitale du monde, La Paz s’étend dans une cuvette, les quartiers chics en bas, les plus pauvres en haut, altitude oblige. Ça monte et ça descend, et à 4000m, on s’essouffle vite !

Certains hôtels proposent des feuilles de coca pour lutter contre le mal d’altitude.
Vive Mickey !...
Dans notre quartier on trouve des boutiques d’artisanat, le marché aux sorcières (avec des fœtus de lamas à enterrer sous sa maison), un super café qui fait des expressos et des p’tits dej’ gourmands, des boutiques qui vendent du faux North-face à 3 pesos, et des mamitas qui vendent les fameux hamburguesas con papas fritas dont on se nourrit depuis Uyuni !




La ruta de la muerte :

On passe le dernier jour avec nos copains Gégé et Juju en faisant la descente de la route de la mort en VTT. Il s’agit d’une route très étroite à flanc de montagne qui donne sur des précipices de parfois 200m !! Elle porte ce nom car de nombreux véhicules y sont tombés.
Aujourd’hui une nouvelle route est en service, et la route de la mort est réservée aux agences touristiques qui proposent cette balade de 3500m de dénivelé négatif à vélo. Départ 4700m, au-dessus de La Paz, arrivée dans la presque jungle à 1200m.



Samaipata et Copacabana


Samaipata :

Même si ce n’est pas totalement la pleine Amazonie, Samaipata est un village en bordure de jungle.  Il y a des grandes fougères arborescentes telles que vues en Australie ou en NZ. On y retrouve des animaux typiques comme des morphos et des singes, dont notamment un singe hurleur particulièrement affectueux vu dans le refuge-zoo du village.





Visite du « Fuerte », site pré-inca utilisé stratégiquement pour sa situation à la frontière de 3 régions boliviennes : les Yungas (pré-amazonie, là où le Che a mené sa dernière guérilla), le Chaco (plaines sèches) et l’Altiplano (hauts plateaux sur lesquels se situe La Paz par exemple).

 

Lac Titicaca :

Presque à la frontière Péruvienne, on pose  nos sacs à Copacabana, sur les rives du lac Titicaca. Ça ressemble à la mer mais on est à 3800m d’altitude. On y mange des truites à foison, enchaînons les parties de coinche en terrasses, bref on s’y sent bien. Le village est assez touristique mais reste de la taille qu’on aime. Devant l’église, presque tous les jours, les propriétaires viennent faire baptiser leurs voitures. Pour ça ils les décorent de fleurs et les arrosent de bière avant de faire exploser quelques pétards. Ambiance garantie !







jeudi 14 mars 2013

Uyuni


Nous voici en Bolivie ! Par un chouette hasard (et quelques mails échangés), on se rend compte que l’on sera au même endroit au même moment avec nos super potes d’Australie Gégé et Juju. Coinches et apéros assurés ! On se rejoint donc à Uyuni.


On continue notre tour dans la région du sud Lipez, qui s’étend entre le salar et le chili, entre 3000 et 5000 m d’altitude. Au programme on a des montagnes enneigées, des lagunas colorées pleines de flamands roses, et même un petit bain dans les sources chaudes.




On quitte Bron et Ryan à la frontière chilienne, et on décide de faire route avec Gégé et Juju qui passent 1 mois ici.

En Bolivie la vie est nettement moins chère qu’au Chili. On en profite pour renouveler notre garde-robe (celle qu’on porte depuis 8 mois). Il était temps ! Changement aussi de train de vie : fini le camping et la popote, maintenant c’est hôtels, bonnes bouffes sur les marchés, et même taxis pour circuler.


On fait une première escale à Potosi, ville célèbre pour son histoire coloniale et sa mine. C’est aussi la ville la plus haute du monde, a 4060m d’altitude. Apres avoir participé à la fête d’anniversaire du patron de notre auberge, on part pour Sucre. Une grande ville, plutôt riche, qui serait la plus belle de Bolivie. Très agréable mais après tout ça reste une ville…


La Bolivie est pleine de couleurs, les gens ici sont "tranquilo tranquilo". Loin d’être fainéants, ils ne sont pas stressés et surtout jamais pressés. Les bus n’échappant pas à la règle : pour un trajet de 4h, ne pas s’étonner de mettre 7h.

Et y’a aussi plein de lamas !