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dimanche 30 décembre 2012

Cordoba - Bariloche à vélo


Cordoba - Bariloche à vélo

L’objectif est de pédaler 1600 km, en parcourant trois zones de relief différentes : 
Les alentours de Cordoba ; La Pampa ; Les Andes
Finalement on aura fait 34 jours de vélo, pour 2000 km parcourus dont :
- 1500 km en pédalant
-  200 km en vélo-stop
- 300 km en bus (bouh les tricheurs… )

Les alentours de Cordoba 

Apres quelques jours passés avec Hervé (!) on enfourche nos bicicletas y vámonos !
Début du parcours : Pour s’habituer à ce nouveau mode de voyage, on commence doucement avec 40 à 60 km par jour.
Les vélos ont l’air de bien fonctionner, ils couinent normalement pour des « bici » d’occaz’.
Les villages sont nombreux (donc pas trop d’eau à porter), y’a pas de vent, beaucoup de rencontres et des spots de camping sauvage aussi charmants les uns que les autres.


Physiquement, alors que nos arrière-trains n’ont pas souffert plus de 2 jours, les cuissots eux, ne sont toujours pas habitués à leur travail journalier.



La Pampa

Les rituels quotidiens s’installent naturellement au fur et à mesure des jours :

Réveil matin
P’tit déj’
Paquetage des vélos
Vérification des roues (et oui, il aurait fallu vérifier avant l’étape du paquetage…)
Réparation des fuites
Analyse de la carte et des possibilités de ravitaillement d’eau

Arrivée au campement
1 clope !!
1 jus (poudre hyper chimique à diluer dans l’eau)
Dépaquetage
Montage de la tente
Apéro (toast au fromage)
Popote
Bâchage les vélos (clin d’œil à Julien & Carole qui nous ont donné cette astuce)
Etirements
Et gros dodo


Dans cette région le vent peut être ton pire ennemi comme ton meilleur ami…
Les villages sont petits, peu approvisionnés, et sont espacés tous les 100 km environ.
Apres avoir testé les routes secondaires (sablonneuses donc impossible de pédaler), on prend finalement les grands axes autoroutiers, où on a été étonnés du peu de véhicules y circulant.
Par chance, un gars était en panne ! On l’aide donc à réparer (vive les couteaux suisses), et ça a été une bonne occasion de faire des kilomètres gratuits, physiquement parlant.

  
Les Andes

Apres la plate pampa, monotone et fatigante, on entre dans les Andes par le parc national du volcan Lanin. On emprunte ensuite la route des 7 lacs, afin d’atteindre Bariloche.
Les journées sont plus cool, on profite vraiment du voyage à vélo. Les gens sont généreux et toujours curieux de connaitre notre trajet. On nous a souvent proposé de l’eau, du vin ou de la viande. On nous a même offert des lunettes un jour de grand vent de face !

La bicyclette c’est trop chouette !!!









mercredi 14 novembre 2012

Traversée éclair du Brésil

De retour à Cayenne, on a retrouvé nos copains, raconté nos aventures, vendu la Twingo, mais surtout, on a rajouté du poids dans nos sacs (tente, matelas, polaires, sous-pulls, gants, …).
On quitte la Guyane en compagnie des mêmes personnes qui nous ont accueillis à notre arrivée puisque Caro & John, et Frida et Nico nous ont accompagnés jusqu’à Saint Georges de l’Oyapock. On a été ensemble sur l’inselberg Savane Roche Virginie, se baigner à Saut Maripa, puis atteint le pont frontière Franco-Brésilien, qui n’est toujours pas ouvert à la circulation.
Une traversée éclair du Brésil :

- Durée : 13 jours
- Temps total de bus : ~ 79 h
- Temps total de bateau : ~ 47 h
- Lieux de couchage : bus (3), backpacker (3), camping (2), bateau (2), hamac-plage (2), gare routière (2).

Apres une courte traversée de l’Oyapock en pirogue, on fête nos premiers pas au Brésil avec une caipirinha, tradition oblige. On prend un bus le soir pour aller jusqu’à Macapa, sur les rives de l’Amazone. La route n’étant pas goudronnée tout du long, ça secoue ça secoue !!!
Le bus nous largue à Macapa à 3h du mat’, on se tâte, radins comme on est, ça fait chier de payer un hôtel pour une demi-nuit… On dort donc sur les bancs de la rodoviaria (gare routière)… Au matin, on va illico-presto à Santana, port de départ des bateaux de l’Amazone.
Jusqu’ici, pour une traversée éclair, on tient un bon rythme !

L’amazone :

Sur le bateau on a le temps de buller, on mange bien, on arrive vaguement à se faire comprendre mais on ne comprend pas grand-chose… 





Arrivés à Santarem on se tape un énième « poulet-pâtes-riz-beans ». On part le lendemain pour Alter do Chao, village touristique avec ses plages de sable blanc. 

Ensuite on repart pour 37h de bus pour atteindre Chapada dos Guimaraes, un national park au centre du Brésil où on campe et randonne.
Puis, après bus, bus et re-bus, on arrive enfin à Foz de Igazu, aux frontières avec l’Argentine et le Paraguay. Les chutes d' Iguazu sont immenses et magnifiques.



On est a présent a Cordoba, et comme on a en marre du bus et des backpackers, on a décidé de changer de moyen de transport. 
Maintenant on pédale, et on campe  !!! 




jeudi 18 octobre 2012

Maroni - Saül

Le Maroni - Saül



Après 2 mois de boulot, nous voilà enfin repartis !
Premier objectif : La remontée du Maroni. C’est le fleuve frontière entre le Suriname et la Guyane. Il est réputé pour être fréquenté par les habitants du fleuve (bushis, amérindiens), le fret, et les orpailleurs. 

Des villages sont installés sur le long des deux rives du fleuve. La pirogue est donc le principal moyen de transport. Il y en a de toutes sortes : des scolaires, des commerciales, des taxis-pirogues, et des tas de pirogues particulières puisque chaque habitant a la sienne.

Après renseignements pris dans un petit bistrot de Saint Laurent, on décide de se rendre à Albina - côté Suriname - pour trouver une pirogue de fret qui ravitaille les villages en amont.
On négocie dur avec un trio de piroguiers et on embarque à 9h du mat’ sur une pirogue contenant 5 tonnes de gasoil !! Notre but est d’atteindre Maripasoula, qu’on estime à plus de 250 km par le fleuve.

… On mettra finalement 13h de pirogue, sur 2 jours (avec une nuit passée dans un minuscule village en compagnie uniquement de nos pilotes), pour arriver à Grand Santi. Les piroguiers connaissent parfaitement le fleuve, ils savent exactement où passer pour éviter les cailloux lors du passage des sauts (rapides). Ceci dit, ça ne nous a pas empêché de s’échouer 3-4 fois. Il faut alors sauter à l’eau, décharger les bidons de 200 kg, déloger la pirogue, recharger, et retenter le saut ! 

On aura même coulé !!! Heureusement, une autre petite pirogue se trouvait là au bon moment. En quelques minutes, on a abandonné nos premiers piroguiers, leur moteur sous l’eau et leurs bidons flottants.
Une heure après on est arrivés au sec à Grand Santi, encore impressionnés par ce qui venait de nous arriver, par cette vie du fleuve, cette ambiance d’entraide et de rigolade…

A Grand Santi on refait du pirogue-stop. C’est à nouveau 11h de pirogue, avec une nuit non prévue mais fort sympathique à Papaïchton, puis on arrive enfin à Maripasoula, la plus grande ville du Maroni. 
De Maripasoula, on prend un petit ‘’coucou ‘’ direction Saül, un village perdu au centre de la Guyane, accessible uniquement par avion.
Au programme de notre séjour à Saül : Randonnées ! De toute façon il n’y a rien d’autre à faire !



dimanche 19 août 2012

Ilet la mer et Tortues luths


L’ilet la mère

Départ 6h du mat pour avoir la marée avec nous, petite houle et pas de vent. Les sensations de surf en canoë étaient vraiment géniales.
L’ilet la Mère situé à une douzaine de kilomètres de Cayenne est entouré de l’Ilet le Père et de 2 petits ilots, appelés les mamelons (sympas les noms !!).
Le sentiment d’être en « pleine » mer sur un tout petit canoë est assez grandiose.




L’île est réputée pour être peuplée de Saïmiris, petits singes autrefois utilisés par les labos de l’Institut Pasteur, qui les relâcha ensuite.
Arrivés sur l’île, on est accueillis par des dizaines de ces petits singes qui ne se privent pas de nous grimper dessus, gare au pique-nique !



Emergence de tortues luths


vendredi 10 août 2012

Sorties Canoe


Maintenant bientôt 2 mois que l’on est en Guyane…

Comme les gros insectes velus et volants ne sont pas vraiment nos meilleurs potes, on a sauté sur l’occasion d’en voir de plus près. Le principe est simple : une perche lumineuse pour les attirer, un drap blanc éclairé, et le piège fait son effet. Rapidement, des centaines de papillons de nuit et autres volants se prennent dans nos cheveux avant d’aller se scotcher sur la toile. Une belle faune nocturNe, un bon moment passé, instructif et amusant.


 
La Guyane est une terre d’eau, une grosse éponge verte. Les sorties en canoë sont donc de rigueur.

La comté est peuplée d’aymaras (très bons au barbecue arrosés de maracujas... et de crème pour les gourmands!), poissons de rivière très prisés ici, ainsi que de petits piranhas qui coupent nos lignes de temps en temps. On commence à attraper les leurres à la canne, puis on installe les trappes : une grosse ligne attachée au rivage avec l’appât toujours vivant.

 
Une journée entière à ramer (surtout moi !!!), et a slalomer entre les arbres ornés de paresseux.



Sa_rahme !!







lundi 16 juillet 2012

Arrivée en Guyane

 

Première impression : Il fait chaud, il fait lourd !  … mais c’est largement supportable.


Nous voilà devenus des « métros » parmi d’autres français.

On dit qu’un bon voyageur est un bon squatteur. Du stop au taxi-co(llectifs), du carbet au couchsurfing, les hasards ont finalement fait que le luxe nous est tombé dessus !





Quelques rencontres sympathiques... ou pas ?

 





 

 

Notre première balade en pirogue accompagnés de nos couchsurfers et leurs amis. 

Merci à Caro et John !